Bonjour,
Mon principe en matière d’éducation
est très simple : je veux un enseignement de qualité pour tous. Il est
urgent de recentrer les apprentissages sur les fondamentaux : lire écrire,
compter. Il faut pouvoir proposer le redoublement en primaire avec un soutien
spécifique des enfants en difficulté notamment en rétablissant l’aide personnalisée. Nous
devons œuvrer pour que tous les enfants maîtrisent la langue française à l’entrée au collège. Pour améliorer notre système
éducatif et assurer à nos enfants une instruction et une formation de qualité,
nous devons agir à la fois à l’échelle nationale et à l’échelle locale.
20% des élèves à l’entrée au
collège ne maîtrisent pas bien la lecture et l’écriture. Et certains de nos
quartiers sont encore plus sévèrement touchés par l’échec scolaire. Pour
exemple, la part de la population non scolarisée de plus de 15 ans sans diplôme
est de 37% dans le Quartier prioritaire Delaune Masson Colomb de Bezons et de
39% dans le quartier prioritaire du Val d’Argent Nord d’Argenteuil.
Le collège a beaucoup souffert des
dernières réformes. Un seul exemple : celle du gouvernement sortant,
baptisée Collège2016, est décriée par les enseignants et les parents.
Avec collège 2016, l’enseignement du
latin et du grec a été détruit au profit d’une vague initiation aux cultures
antiques (autant les appeler « cultures mortes » !). Plus grave
encore peut-être : les classes bi-langues qui constituent, en particulier
dans des territoires comme le nôtre, des filières d’excellence sont en voie
d’extinction. Au nom d’égalitarisme, on nivelle par le bas et on refuse en
réalité à ceux qui ont moins de chances au départ de s’en sortir par le
haut !
Parce qu’il faut se donner les moyens
de cette exigence, je veux consacrer 50%
de ma réserve parlementaire pour implanter des écoles Espérance banlieues sur
notre territoire. Il faut aussi permettre à ces écoles d’accéder à des
financements publics pour les pérenniser. Il s’agit d’écoles indépendantes au
cœur des quartiers en grande urgence éducative avec des équipes motivées et un
suivi renforcé des élèves, en concertation avec les parents. Une dizaine en
France ont fait leurs preuve : avec de la volonté, du travail et des
moyens, nos enfants, quelles que soient leurs origines et le quartier où ils
habitent, peuvent réussir à l’école.
On doit par ailleurs pouvoir choisir
la voie professionnalisante non par défaut comme c’est encore trop souvent le
cas, mais par goût et parce que cette formation répond à un projet personnel et
professionnel. En France, on manque de techniciens qualifiés dans des domaines
de pointe. Plutôt que de former des jeunes, contre leur gré bien souvent, à des
métiers peu qualifiés du tertiaire sans débouchés, il faut contribuer à des
filières techniques et professionnalisantes d’excellence.
En tant qu’élu délégué à la culture
du maire d’Argenteuil, je sais d’expérience que la culture, loin d’exclure, nous rassemble. Il suffit de voir les
résultats des interventions du conservatoire à rayonnement dans les écoles
partenaires. Des professeurs investis, des élèves motivés et la transmission
d’une culture et d’un patrimoine communs. C’est un des rôles majeurs de l’école
que je veux remettre à l’honneur : faire
aimer à nos enfants notre culture, notre histoire et notre pays.
Ensemble pour notre territoire, notre
bien commun !
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