Deux manifestantes "menaçantes" gazées |
Le gouvernement a illustré l'état d'esprit de son projet de loi en gazant les familles!
Lors de la Manif de dimanche dernier contre le projet de loi Taubira, des familles, des enfants, des manifestants pacifiques ont été gazé et violenté de manière intolérable.
Lors de la Manif de dimanche dernier contre le projet de loi Taubira, des familles, des enfants, des manifestants pacifiques ont été gazé et violenté de manière intolérable.
Cette situation est de l'entière responsabilité du gouvernement ; en interdisant de défiler sur les Champs-élysées, en bloquant les possibilités de sortie de l'itinéraire prévu, la foule que la préfecture de police avait sous estimée était notamment sous pression devant les cordons de CRS. Le gazage des manifestants à ces endroits était donc totalement inapproprié et dangereux sans compter les matraquages et autres incidents qui auraient pu tourner au drame.
Mais cette situation était peut être préméditée par le gouvernement afin de discréditer la manifestation (les médias n'ont parlé presque que des "débordements") et aussi d'intimider les manifestants et les faire hésiter à venir à une prochaine manifestation... La détermination paisible et joyeuse des manifestants devait sans doute agacer nos dirigeants.
La réaction de responsables politiques :
Malaise de Christine Boutin après avoir été gazée |
Le Préfet
de police a minimisé l’ampleur de la manifestation, a changé les
itinéraires à la dernière minute et a donc été incapable de faire face à
la situation : les débordements ne relèvent pas de la responsabilité
des organisateurs, mais de celle du gouvernement qui refuse de voir que
nous ne sommes pas qu’une poignée et d’agir en conséquence !
On
minimise les chiffres, et après on nous dit que les forces de l’ordre
ont été débordées ! Nous leur avions dit que nous serions un million !
Ils
voulaient faire passer leur texte tranquillement, ils n’y parviennent
pas et cela les rend fous ! Ils ne supportent pas que nous refusions
leur idéologie et ils tentent de nous la faire accepter avec la violence
: c’est honteux et inacceptable ! Ce gouvernement n’est pas celui des
Français, mais celui des lobbys ! Nous ne nous laisserons pas faire,
nous redescendrons dans les rues!»
"Inacceptable", selon la candidate UMP à la mairie de Paris, Nathalie
Kosciusko-Morizet, qui appelle le gouvernement à "prendre ses
responsabilités et rendre des comptes aux Français". Présent au
rassemblement parisien, Jean-François Copé a directement interpellé
François Hollande dimanche après-midi : "Je veux dire mon indignation
en apprenant qu'on avait utilisé, semble-t-il, des gaz lacrymogènes
contre des familles qui étaient présentes avec leurs enfants et qu'un
certain nombre avaient été gazées", a affirmé le patron de l'UMP,
demandant au chef de l'Etat "de rendre des comptes aux Français sur les
agissements qui ont été commis". Dans la même veine, l'ancien ministre
Laurent Wauquiez a qualifié d'"inacceptable" le fait "d'envoyer des gaz
contre des enfants ". Il a demandé sur BFM TV que "la préfecture de
police soit sanctionnée" pour la "façon dont elle a géré ce mouvement".
Jean Frédéric Poisson à l'assemblée nationale
Philippe Cochet à l'assemblée nationale
Témoignage de manifestants sur les violences policières:
"J'ai participé à la manifestation
d'hier, en portant ma robe d'avocat.
N'ayant pu rejoindre le groupe des juristes,
au début de la manif, ne pouvant accéder à l'avenue de la Grande Armée,
totalement saturée, j'ai tenté de rejoindre l'avenue Foch par l'avenue Victor
Hugo mais un barrage bloquait l'accès tant en direction de l' Etoile qu'à la
rue de Traktir.
Alors que la foule devenait plus dense et
demandait à rejoindre l'avenue Foch, ses premiers rangs (j'étais au 1er rang en
train de discuter avec un gendarme) ont fait l'objet de projections de gaz
lacrymogène, des pères de famille ont été molestés par certains gendarmes, et
emmenés vers des camions en dépit de mes protestations courtoises mais fermes
et des effets des gaz.
L'accès à l'avenue Foch a finalement été
autorisé.
j'ai tenté d'accéder à l'avenue de la
Grande Armée par la rue Rude, et après plusieurs essais infructueux, y suis
parvenue.
La foule était si dense qu'une ouverture
étroite avait sans doute été autorisée pour accéder à la Place de l'Etoile,
quasiment vide vers 15h environ.
La place s'est remplie peu à peu sans
jamais être comble, le gros de la foule restant massé derrière le podium de
l'Avenue de la Grande Armée.
Sur la place, avec quelques autres
confrères, j'ai eu vent du "gazage" de Christine BOUTIN, qui venait
de se produire, puis assisté à celui ,sans aucune sommation, d'enfants, de personnes
âgées, de manifestants qui, quelques instants auparavant discutaient
paisiblement avec les forces de police.
Pourtant, un CRS auquel j'avais posé la
question aux alentours de 16h m'avait dit qu'il n'avait eu connaissance d'aucun
acte de violence de la part des manifestants..
Plus tard, j'ai un vu qu'un cordon de
police venait de barrer la partie gauche (en venant de l'Etoile) de la rue de
Tilsit: or des personnes cherchaient à quitter les lieux pour rentrer chez eux
en traversant la place de l'Etoile: un passant m'a signalé que cela se passait
mal et je me suis approchée avec deux confrères.
En effet, ceux tentaient de franchir ce
barrage en ont été empêchés de la manière la plus brutale par des policiers,
certains en uniformes, d'autres en civil qui ne portaient qu'un brassard rouge
avec l'inscription "POLICE"
J'ai vu une policière "gazer",
sans aucune sommation, des gens à bout portant, les pousser violemment jusqu'à
les faire tomber tandis qu'un de ses collègues à brassard rouge les frappait
avec un bâton.
Gazée à nouveau, je me suis interposée en
disant à ces policiers qu'ils violaient la les règles les plus élémentaires, en
s'attaquant à des gens non violents qui ne cherchaient qu'à rentrer chez eux.
Cela n'a servi à rien. Je suis donc allée
prévenir des CRS alignés pour interdire de contourner l'Arc de Triomphe par la
droite: ils ne m'ont d'abord pas crue, puis certains paraissaient gênés,
d'autres m'ont dit qu'il pouvait s'agir de "la milice de la mairie de
Paris"!
Je leur ai dit que je ne manquerai pas de
témoigner de ce que j'avais vu.
Certes l'accès aux Champs Elysées avait été
interdit, mais en pratique, celui à l'Etoile a été autorisé en milieu
d'après midi parce que l'espace prescrit aux manifestants était notoirement
insuffisant ce qui devenait dangereux pour eux.
On avait le sentiment, peu avant la fin
officielle de la manifestation, que les forces de police se préparaient à
tendre un piège aux manifestants qui, ne pouvant accéder à l'avenue de la
Grande Armée, ni même à l'Arc de Triomphe, s'étaient massés sur la partie des
Champs entre le barrage de CRS de l'Etoile et le Rond Point, comme à ceux qui,
sortant de l'avenue de la Grande Armée, seraient tentés de les rejoindre.
J'ai ensuite appris qu'en effet, nombreux
sont ceux qui ont été gazés puis chargés sans sommation préalable, certains,
matraqués, alors qu'assis, près du Rond Point, ils discutaient et chantaient.
Pire, ils ont eu beaucoup de mal à
s'échapper des Champs étant rappelé que la plupart des stations de métro
proches demeuraient fermées et que la police barrait plusieurs rues adjacentes.
Comme tous mes confrères, professeurs de
droit et magistrats présents, j'ai été choquée par les agissements des forces
de police et parfois même de gendarmerie.
Comme eux je pense que cette manifestation
n'était pas souhaitée par le gouvernement qui a tout tenté pour la
désorganiser, provoquer des actes réellement répréhensibles de la part des
manifestants et ainsi les décrédibiliser.
Or, je n'ai vu aucun manifestant attaquer
physiquement les forces de police mais plutôt s'en défendre
Si les manifestants n'avaient pas été aussi
corrects, les débordements auraient eu des conséquences nettement plus graves.
Pour résumer, j'ai assisté à un déni de
démocratie , à la violation de règles élémentaires de notre droit, à des scènes
choquantes.
Quant à ceux qui trouvent choquants d'y
avoir emmené des enfants, je rappelle qu'il s'agissait d'une manifestation de
familles pour défendre LA famille : celle du 13 janvier s'était bien passée
parce que le gouvernement avait autorisé une quasi libre circulation.
Enfin, je n'ai eu vent d'aucun acte de
vandalisme.
Françoise BESSON
Avocat au barreau de PARIS"
"A notre
arrivée sur le parcours de la manifestation
(deux familles avec nos enfants de 16 à 3 ans) nous avons été dirigés
par les jeunes de l’accueil de la Manif pour tous vers l’avenue Foch (qui
venait d’être ouverte car les autres axes prévus étaient complétement pleins)
que nous avons remonté vers l’Arc de Triomphe dans l’ambiance animée de la manifestation.
Arrivés au niveau de la rue Rude qui conduit à l’avenue de la grande armée et
donc au podium principal de la manif, nous avons été pris dans des fumées de
gaz lacrymogène. Nous n’étions en aucun cas en train d’essayer de passer en
force.
Des gens et
des familles ont pris des gaz dans les yeux et sur le visage, nous les avons vu
pleurer et reculer, nous avons reculé aussi et mis des écharpes autour de
visages des enfants qui toussaient.
Emmanuel
Valls affirmait hier soir qu’incontestablement la manifestation a échappé aux
organisateurs et a été débordé par des groupes extrémistes. Mensonge. Ce sont
les cordons policiers qui ont été débordés par le nombre de manifestants, car
nous étions pris dans des mouvements de foule qui cherchaient simplement à se dégager,
et du coup poussait vers les petites rues qui étaient fermés par des cordons. D’ailleurs
toute l’après-midi, certaines rues ont été ouvertes, puis refermées par les
cordons de police ce qui a provoqué des déplacements qui ont forcément poussés puisque
la rue était refermée subitement ! C’est ce que nous avons vécu à plusieurs
reprises. Et lorsque nous avons pu atteindre la place de l’étoile qui était
donc accessible à certains moments,
comme l’avenue des Champs plus tard dans l’après-midi, il y avait encore
des fumées de gaz lacrymogènes.
Notre fille de
18 ans qui était dans l’organisation de l’accueil de la Manif pur tous a été prise
dans une « pression de foule » et a assisté en direct à un gazage en
bonne et due forme de personnes de tous âges, petits enfant y compris. Elle a
été très choquée par cette scène.
Erwan Binet
s’interrogeait hier soir sur la présence des enfants à cette manifestation, nous
nous interrogeons plutôt sur la légèreté du dispositif policier, qui s’il
était débordé par le nombre d manifestants, auraient du prévoir des barrages plus conséquents, et libérer des accès, plutôt
que d’employer des gaz. Pour rappel, la manifestation du 13 janvier s’était
déroulée très tranquillement.
Quant à l’agressivité
des manifestants, nous pouvons témoigner
que malgré une tension évident due aux lacrymogènes, et au fait d’ouvrir et de refermer
les accès, nous n’avons pas entendu de propos violents ou insultants, et vu de crânes
rasés, mais des personnes choquées et excédées par le traitement de voyous dont
nous avons fait l’objet. Depuis quand
chanter la Marseillaise et s’asseoir sur un lieu de manifestation est-il
un acte violent ? Où sont les photos et vidéos de vitrines cassées, de
véhicules brulés, ou de camionnettes des forces de l’ordre assaillies ?
Hier, nous
n’avons pas vu de « dérapages », mais bien immense un mépris de la liberté d’expression
et de manifester. Le recours au lacrymogène sur les enfants est une décision intolérable
et inadmissible de la part des pouvoirs publics.
Merci de
faire suivre et partager ces quelques
lignes pour faire honneur à la vérité.
Isabelle et
Vincent"
"Je suis la personne arrêtée sur cette vidéo. Alors que nous chantions de façon bon enfant et amusant en entourant les policiers qui pour une raison inconnue ont bloqués la rue pour on ne sait quelle raison, le policier à brandit sa matraque dans ma direction m'a violemment frappé le coup. Ce premier coup m'a fait faire un 180°C. Puis le policier m'a frappé le dos avec sa matraque. Sous l'effet de ce deuxième coup de matraque purement gratuit, mes jambes se sont dérobées et je suis tombé par terre. Les policiers m'ont alors foncé dessus pour me cogner, je n'ai pu qu'attraper des jambes (qui par la suite se sont avérées être celles d'un des policier qui tomba lui aussi) pour me protéger. Les coups violents m'ont fait perdre connaissance pendant de longues minutes dont je n'ai aucun souvenir. Je me suis ensuite réveillé sous les claques très fortes des CRS qui tentaient de me réveiller pendant qu'un autre m'enlevait les menottes. Certains d'entre eux m'insultaient et m'accusaient de simuler. Les policiers m'ont ensuite relevés en me demandant le jour de la semaine, mon nom et prénom et l'heure qu'il était. Je n'arrivai pas à répondre, mon dos me faisant terriblement souffrir. Les policiers ont décidés de me relâcher. Je pense pour ma part qu'ils ont vraiment eu peur que leurs coups m'aient vraiment amochés. L'un d'entre eux a annulé l'intervention des pompiers lorsqu'il a vu que je reprenais mes esprits.
"Je suis la personne arrêtée sur cette vidéo. Alors que nous chantions de façon bon enfant et amusant en entourant les policiers qui pour une raison inconnue ont bloqués la rue pour on ne sait quelle raison, le policier à brandit sa matraque dans ma direction m'a violemment frappé le coup. Ce premier coup m'a fait faire un 180°C. Puis le policier m'a frappé le dos avec sa matraque. Sous l'effet de ce deuxième coup de matraque purement gratuit, mes jambes se sont dérobées et je suis tombé par terre. Les policiers m'ont alors foncé dessus pour me cogner, je n'ai pu qu'attraper des jambes (qui par la suite se sont avérées être celles d'un des policier qui tomba lui aussi) pour me protéger. Les coups violents m'ont fait perdre connaissance pendant de longues minutes dont je n'ai aucun souvenir. Je me suis ensuite réveillé sous les claques très fortes des CRS qui tentaient de me réveiller pendant qu'un autre m'enlevait les menottes. Certains d'entre eux m'insultaient et m'accusaient de simuler. Les policiers m'ont ensuite relevés en me demandant le jour de la semaine, mon nom et prénom et l'heure qu'il était. Je n'arrivai pas à répondre, mon dos me faisant terriblement souffrir. Les policiers ont décidés de me relâcher. Je pense pour ma part qu'ils ont vraiment eu peur que leurs coups m'aient vraiment amochés. L'un d'entre eux a annulé l'intervention des pompiers lorsqu'il a vu que je reprenais mes esprits.
Je pensais que notre intention visible de ne pas chercher la bagarre
dans une ambiance sympathique et familiale nous permettrait d'éviter ce
genre de violence gratuite et incompréhensible.
Je pensais que la police était là pour nous protéger des FEMEN ou des
contres-manifestations ou autres mouvements hostiles à nos
revendications légitimes.
Je pensais que les CRS et gendarmes étaient formés à garder leur calme
dans ce genre de manifestation.
Je pensais que le gouvernement était ouvert au dialogue, intelligent et
attentif aux revendications de son peuple.
Visiblement je me suis trompé et mon dos et mon épaule me le rappelle
tous les jours.
Le gouvernement pratique la violence et la mise à l'écart des mouvements
contestataires et pendant que des trains se font attaquer par des
groupes de "jeunes", que des syndicalistes ne sont pas inquiétés de
leurs actions révolutionnnaires, que des zones de non droit apparaissent
partout sur le territoire, que le chômage grandit et que la situation
économique est catastrophique, pendant tout ce temps là, la gouvernement
s'interroge à comment étouffer ses opposants au mariage pour tous.
Le peuple de France n'est pas bête et le vrai visage de l'état-police
est apparu ce dimanche 24 Mars 2013.
Méfiez-vous monsieur le président, à trop délaisser les vraies questions
économiques et sociales au profit de lois révolutionnaires et
destructrices, vous ne faites que renforcer le peuple de France dans son
devoir de sauvegarde du pays.
Un peuple peut accepter beaucoup de chose, mais lorsqu'il décide de
prendre son destin en main il est prêt à utiliser ses poings.
Un père de famille dégoutté de cette nouvelle forme de dictature douce.
Mr le président, nos revendications sont les suivantes :
- Du travail pour tous
- De l'espoir pour tous
- et en aucun cas un mariage bidon pour une communauté dite LGBT
Mr le président, écoutez nos revendications ... elles pourraient vous
permettre de garder la tête haute mais elle pourrait vous apporter la
mort politique."
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