Aujourd’hui,
dimanche 30 avril, à l’occasion de la 72e commémoration de la Journée nationale
du Souvenir des victimes et des héros de la Déportation, en tant qu’élu délégué
à la culture du maire d’Argenteuil, j’ai assisté au dépôt de gerbes au mémorial
de la Déportation d’Argenteuil.
Attaché à
l’histoire de la France, je crois que cette cérémonie joue un rôle majeur dans
la transmission aux plus jeunes de notre histoire avec ses drames et ses héros.
À l’heure où certains, comme Marine Le Pen, prônent le repli sur soi et voudraient
faire une croix sur notre appartenance à l’Europe, Il est primordial de
réaffirmer que l’union des nations européennes est d’abord un gage de paix.
Je souhaite
partager avec vous la lettre d’un soldat adressé à son enfant juste avant
d’être
mis à mort. Elle est exposée au fort de Penthièvre dans le Morbihan. Durant
la Seconde Guerre mondiale, les forces allemandes ont utilisé ce fort comme
prison et de lieu d'exécution. Plus d’une centaine de résistants y ont été
assassinés entre 1944 et 1945. La lettre, que vous pouvez lire à la suite de
cet article, est de l’un d’entre eux. Il s’agit d’un père qui laisse à son fils
une trace de ses dernières volontés. J’ai été bouleversé par l’amour qu’elle
contient et par le message d’espoir d’un avenir de paix pour la France et pour
le monde. Sûr que son sacrifice ne sera pas vain, il exhorte son fils à le
venger, non pas en tuant à son tour mais en se battant pour imposer la paix.
« Il faudra aider ton pays c’est-à-dire
la France pour qu’elle devienne forte et qu’avec d’autres pays aussi loyaux
qu’elle puisse imposer au monde ses volontés de paix. »
C’est en
ravivant la flamme de souvenirs tels que celui-ci que nous comprenons mieux
les valeurs à défendre pour construire
notre avenir.
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